Compte tenu du taux d’usure et de la hausse des taux d’emprunt, l’octroi de crédits bancaires s’est raréfié. Bienheureusement, plusieurs solutions de financement alternatives s’offrent à vous :
Débloquez votre épargne retraite :
Vous devez en principe attendre votre départ à la retraite pour pouvoir utiliser l’épargne investie sur votre plan épargne retraite obligatoire (PERCO) ou sur votre plan d’épargne retraite individuel (PER). Toutefois, vous pouvez sortir cet argent avant cette date, dès lors que vous l’utilisez pour acheter votre résidence principale.
Bénéficiez des aides de l’Etat :
A condition de ne pas avoir été propriétaire de votre résidence principale ces deux dernières années, et de ne pas dépasser un certain plafond de revenus, vous pouvez bénéficier d’un prêt à taux zéro pour financer votre résidence principale.
Différents prêts aidés sont également à votre portée sous certaines conditions (prêts conventionnés, prêt d’accession sociale, prêts spécifiques aux villes de Paris et Toulouse, prêt subventionné par l’employeur). Vous pouvez par ailleurs retirer les sommes investies sur votre plan épargne logement (PEL), et solliciter un prêt immobilier à un taux préférentiel pour acheter votre résidence principale.
Débloquez votre épargne salariale :
Les sommes placées sur votre plan d’épargne entreprise (PEE) sont en principe indisponibles pendant 5 ans. Cependant, vous pouvez débloquer avant ce terme, si vous les utilisez pour acheter, construire ou agrandir votre résidence principale.
Débloquez votre épargne bancaire :
Vous pouvez financer l’achat de votre résidence principale en liquidant vos livrets (livret A, LDDS, LEP) ou en effectuant des retraits sur votre assurance- vie, votre contrat de capitalisation, ou votre PEA, toutefois ces derniers peuvent générer une éventuelle fiscalité.
Empruntez auprès de vos proches :
Vous pouvez emprunter de l’argent à l’un de vos proches, en concluant avec lui un contrat de prêt. Il est possible de prévoir, dans le contrat, un taux d’intérêt en vous accordant sur son montant avec le prêteur. Les modalités de remboursement (périodicité des versements, mode de paiement, durée du prêt) et les éventuelles garanties sont également à définir dans le contrat.
Un certain nombre de conditions sont à respecter pour que ce « prêt familial » soit juridiquement valable, et non requalifiable en donation par l’administration fiscale.